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 Atalante L. Dwight || De la note à l'acier, la souffrance y résonne.

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MessageSujet: Atalante L. Dwight || De la note à l'acier, la souffrance y résonne.   Atalante L. Dwight || De la note à l'acier, la souffrance y résonne. Icon_minitimeJeu 23 Avr - 20:58


   Atalante L.Dwight
   

   

   
Carte d'identité
Nom Complet :: Atalante Lysander Dwight
   Surnom :: Iceman, Crashmachine
   Date de Naissance :: 15 Août 1987
   Groupe :: Surveillant
   Race :: Cyborg
   Quelle année :: J'ai bientôt 28 ans tout de même.
   Quel métier :: Ancien Luthier/ Surveillant
   Nationalité ::  Écossais.
   Orientation Sexuel ::  Nothing.
   Signes Particulier ::  I'm the robot, idiot.
Comment as-tu découvert le forum :: J'étais caché derrière Shinobu.
     Comment le trouves-tu ::  Comme avant x')
     Tes disponibilités ::  Inchangé ^^"
     A-tu lu le règlement,
       si oui la preuve ::
 Validé par Nicolas
     Autre :: Robot, robot and robot.


   
Physique
Physique - 5lignes mini
Entre l'humain et la machine, telle une allégorie vivante de l'être vivant et de son paraitre, je vis.

Je suis un mélange de la vie sur terre que l'on nomme humanité et de la robotique développée dans des laboratoires secrets. Je suis un homme d'acier et de chair plus communément appelé cyborg. Je vous vois déjà arriver en me disant que je vous rappelle Robocop, mais sachez que je ne trouve pas cela amusant. Si je porte plusieurs appendices de cybernétique, emplis de circuits de technologique ce n'est pas par pure décoration. La plupart ont remplacé des zones que mon propre organisme n'a pu réparer tant les liaisons avaient été importante. Du coup, je suis le plus souvent considéré comme un surhumain, ce à quoi je préfère répondre que je ne suis qu'un homme légèrement amélioré. N'imaginez pas que je suis une boite de conserve sans cervelle, car vous semez loin du compte. Je n'ai jamais rencontré de femme dans la clinique où je me trouvais, mais je suppose que la robotique n'ait pas pour seul sujet la gente masculine, reste à savoir si cela est efficace sur tous.

Sentir les regards crédules, voir les grimaces horrifiées ou stupéfaites est devenu pour moi quelque chose d'aussi anodine que la brise dans mes cheveux. Après tout, quand on est un cyborg, ne pas attirer la curiosité du monde qui vous entoure relève du miracle. Mon gabarit en est la preuve la plus évidente quand on m'observe. Je ne suis pas un géant du haut de mes 180cm, mais il est clair que ma masse d'environ 200 kilos sait s'imposer à la vue de tous. On pourrait croire qu'elle m'entrave et m'empêche de me mouvoir comme bon me semble, mais il n'en est rien. Ce ne sont pas mes 440 livres qui pourraient freiner mes déplacements que ce soit en marche, course ou même lors d'extension. Ne pensez donc pas que vous mettre à courir rapidement en espérant semer ce qui vous semble lourd et pas endurant soit une bonne idée. Peut-être que vous me distancerez pendant un temps, mais tôt ou tard, je vous rattraperais quand la faiblesse vous touchera. De plus, ce poids conséquent a tout de même quelque inconvénient comme effrayé ceux qui m'approchent ou alors ne pas me permettre de posséder un véritable lit. Pour faire simple cher lecteur, le dernier lit qui a eu le malheur de me connaître et qui était fait de bois et de fer a fini en chef d'œuvre d'art contemporain, ai-je été clair ?

Ce que l'on peut remarquer chez moi après mon gabarit, ce sont bien mes cheveux. D'une couleur blonde très clair, ils se dressent sur mon crâne de façon presque militaire malgré qu'ils soient souvent en bataille. J'ai longtemps cru qu'après ma mort prématuré, on m'avait reconstitué synthétiquement une grande partie de ses derniers, mais j'ai cru comprendre qu'ils s'agissaient bien là de ma chevelure humaine. Ainsi, je porte sur le haut de mon crâne l'un des vestiges de mon humanité passée. Un fragment de mon ancienne vit qui même dérangé par le vent, par le soleil ou la pluie n'en reste pas pour autant plus décoiffé. Il m'arrive bien souvent ne pas en prendre de soin, de me dire que même si j'y vois un épi ou que je pourrais éventuellement perdre des cheveux, cela ne sera pas le cas le lendemain. Je passe par moment ma main robotique au travers lorsque que je réfléchis à quelque chose longuement ou alors quand je me retiens de frapper quelqu'un assez violemment. Si vous me voyez faire, ne venez pas me déranger sinon vous risquerait de subir ma colère rapidement. Ils sont un peu cet anti-stress constant que l'on porte sur nous sans pour autant les considérer ainsi de base. Oh et n'y touchez pas un seul instant même si vous en aviez l'occasion, sinon je vous broie la main comme un tube de dentifrice sous un rouleau compresseur.

Ce qui vient ensuite et qui est fort évident, c'est bien sûr, mon faciès. Quand j'étais encore un être humain, je souriais à la vie, je rigolais et affichais donc bien souvent ma joie au reste du monde. Hélas maintenant, il m'est plus difficile de sourire à une blague que de prendre plaisir à fracasser quelqu'un contre un mur. Je n'en suis pas devenu plus insensible, mais disons que la peau de mon visage n'est plus aussi encline à faire en sorte que l'on comprenne mes émotions. Il m'a été difficile pendant plusieurs années de montrer ne serait que mon acquiescement autrement qu'en bougeant la tête. J'avais beau vouloir sourire ou au contraire faire une mine de six pieds de long, je reste un homme neutre et glacé. Ce qui bien souvent me faire passer pour un homme désintéressé de tout n'ayant rien de plus important que sa personne à ses yeux. Un autre détail qui pourra vous étonner, c'est qu'il est celui que je possédais quand j'avais atteint depuis peu ma majorité. Ainsi, je serais toujours plus âgé que j'en donne l'air sans pouvoir y faire quelque chose de concret. Malgré tout ce qu'il n'aide pas, ce visage a quelque intérêt. Le premier étant mes yeux surprenants et robotiques. Ils ont été fait à partir des iris que je possédais avant ma mort et ont simplement été modifié pour y apporter de la technologie en leur seins. Leur couleur alliant l'ambre et un doré étonnant les faits bien souvent ressortir par rapport au reste de mon visage. Ainsi, je peux bien souvent voir plus loin que n'importe quel humain sans devoir ne serait que plisser les yeux. De toute façon, je n'en suis à vrai incapable, étant donné que mes paupières sont automatiques. J'entends par là qu'elles n'ont la capacité que de s'ouvrir ou de se fermer comme le ferait un volet. Je ne cligne donc pas des yeux et de toute façon, ces derniers n'ont aucunement besoin d'être hydratés.

Mon portrait ne s'arrête pas simplement à ses grimaces ni à mes yeux, il possède d'autres aspects. La couleur presque livide de ma peau ainsi que sa texture rappellent bien souvent une étrange soie plutôt qu'un épiderme humain. Cela est dû en grande partie au fait qu'il a été reconstitué à partir de l'ancien. Je n'ai donc pas pu garder ma peau quelque peu rosée ou encore les taches de naissance. Je ne sais pas si je dois m'en plaindre, car après tout, je détestais ses marques sur moi. Vous aurez beau chercher avec insistance jamais vous ne trouverez de ride, de marque d'expression ou encore de fossettes. Ma peau est le plus souvent aussi lisse que parfaite et ce n'est pas par vantardise que je vous affirme cela. Le plus étonnant chez elle est peut-être le fait qu'elle se plisse sous mes sourires ou mes froncements de sourcils, mais qu'ensuite elle reprenne sa forme d'origine. J'aurais sans doute dû demander au professeur ce dont elle était vraiment constituée en plus de vraies chaires, mais maintenant, c'est peine perdue. Mes sourcils sont francs et bien visibles d'une couleur plus sombre que mes iris. Ils s'accordent avec ma mâchoire puissante, mon nez discret et mes oreilles percées. Oui, vous ne rêvez pas, même un cyborg peut avoir envie de se percer les oreilles. Ces piercings aux nombres de deux se trouvent au niveau de mes loges et sont faits d'un acier similaire à celui du reste de mon corps. Tout comme mon odorat, mes lèvres sont discrètes ce qui les rend rarement visibles. Avant de poursuivre sur le reste de mon anatomie, je tiens à préciser que mes sens ont tous étaient accru ce qui a le don de me faire avoir de meilleurs réflexes, mais pas mal d'inconvénients. Ainsi le soleil peut facilement m'éblouir en été, les odeurs fortes m'incommodent et mon ouïe est hypersensible. Un conseil ne criait pas près de moi, vous risquerez de perdre vos maxillaires et des molaires au passage.

Pour tenir mon crâne d'acier, un cou puissant siège en dessous. Ce dernier est un point crucial dans mon corps puisqu'il renferme une bonne partie des terminaisons nerveuses, mais surtout hydrauliques et électriques de mon anatomie. Ne pensez pas pouvoir y accéder aussi facilement, car je veillerais à toujours faire en sorte qu'il ne soit pas à porter d'une arme. De plus, il est entouré d'une épaisse couche de carbone le rendant souple sans être trop vulnérable. Il est accompagné de mes épaules robustes et imposantes. Telle l'armure d'une célèbre pirate de l'espace étant venu à bout de bien des monstruosités, elles sont rondes, soutiennent mes bras puissants et ne me font jamais défaut. Je peux porter de lourde charge sur ses dernières avec l'aide de nombreux mécanismes internes alimentés par ce côté hydraulique. Comme je l'ai dit plus tôt, ces deux systèmes peuvent agir dans mon corps, mais ils n'ont jamais un comportement antagoniste. Ainsi jamais l'un n'influencera sur l'autre pour créer un court-circuit. De toute façon, puisqu'ils sont séparés dans deux gaines diverses et solides, le court-circuit n'est pas envisageable. Même si je suis un cyborg, je n'ai pas la structure corporelle de ceux qu'on peut voir dans les films ou les jeux vidéo. Je ne vais pas sortir des canons de l'intégralité de mon corps, ni un grappin de mon bras et encore moins des missiles. Il est vrai que je possède une arme, mais je pense que vous en parler plus tard sera une bonne chose. Pour en revenir sur mes épaules, puisqu'elles sont alliées à ma force pure couplée avec la puissance hydraulique de mes muscles cybernétique, je peux porter des masses assez impressionnantes. Il est évident que je m'aiderais de mes bras pour cela. Ainsi poussé dans mes retranchements, je pourrais soulever en grimaçant légèrement, en tout et pour tout huit fois mon poids, soit plus d'une tonne six. Oui, je sais pertinemment que cette information aura de quoi vous défriser, mais n'oubliez quand même pas que je suis un homme d'acier et de chair.

En parlant de mes bras, je devrais également parler de ma musculature en générale. Quand j'étais encore une fin luthier et professeur amateur de violon, je ne possédais clairement pas la carrure d'un sportif ou d'un bodybuilder. Après le changement, je ne dirais pas que je suis devenu une montagne de muscle, mais il est évident que le maigre Atalante a laissait placer à un homme plutôt coriace. Mes cuisses, mais aussi mes bras et mes abdominaux sont puissants, forts et capables de tenir face à de lourdes masses. Je n'ai jamais fait le test, je dois avouer, mais il me semble qu'un camion en pleine course aurait plus de dégâts en me percutant que moi lors de l'impact. Il faut dire qu'étant donnés les alliages dont je suis fait, il aurait bien du mal à me pourfendre ou m'abîmer suffisamment pour cela. Je vais me porter sur les matériaux dont je suis constitué puis que j'en ai oublié l'explication. Toutes les pièces robotiques ou métalliques de mon corps sont un mélange d'acier, d'argent et d'or. C'est à cause de cette composition que ma masse est aussi impressionnante pour la corpulence que je possède. Il me sera assez simple de réparer mes pièces, car bien souvent, j'en ai la capacité, mais je ne suis pas invincible. Je ne pense pas être capable de survivre indéfiniment à une pluie de balle, à une explosion nucléaire ou encore à des produits corrosifs, car après tout, je n'ai pas été fait pour être une machine de guerre, mais pour vivre.

Cela pourra sans aucun doute, vous étonnez, mais je n'ai pas la totalité du corps en acier. Par endroit, plusieurs zones de mon corps comportent une peau aussi fragile que la vôtre, même si elle cache sous elle de la robotique. Pour faire simple, même si je suis solide en totalité, mon torse, mon visage ainsi que mes organes et une zone bien à moi sont eux humains. J'ignore si c'est un choix de l'homme qui m'a rendu la vie en me transformant une créature de métal et de peau, mais en tout cas, je vis avec. Que ce soit mon cœur, mon appareil digestif ou encore mon cerveau tout est d'origine quand je pouvais encore me qualifier d'humain dans ma charmante famille. Mon cœur est couvert de deux électrodes qui analysent continuellement son rythme et sa cadence au cas d'un éventuellement problème cardiaque. Mon cerveau porte une puce qui relié à divers systèmes de mon corps me permet une meilleure mouvance et surtout un déplacement naturel. Ainsi même si mon chair comportement bien des alliages, je n'ai pas un déplacement saccadé. Malgré tout, il peut arriver que mes pas se fassent plus lourd, que mes muscles aient plus de mal, mais cela arrive suite à un affrontement où j'ai mobilisé la totalement de mon organisme. Il a comme tout un chacun besoin de repos ce qui le fera fonctionner de façon plus ralentie. Au final, je pense être une preuve des plus physiques de ce qu'est réellement un cyborg puis que même avec diverses puces, mes organes continuent de fonctionner comme ceux d'un être humain.

Pour tenir mon crâne d'acier, un cou puissant siège en dessous. Ce dernier est un point crucial dans mon corps puisqu'il renferme une bonne partie des terminaisons nerveuses, mais surtout hydrauliques et électriques de mon anatomie. Ne pensez pas pouvoir y accéder aussi facilement, car je veillerais à toujours faire en sorte qu'il ne soit pas à porter d'une arme. De plus, il est entouré d'une épaisse couche de carbone le rendant souple sans être trop vulnérable. Il est accompagné de mes épaules robustes et imposantes. Telle l'armure d'une célèbre pirate de l'espace étant venu à bout de bien des monstruosités, elles sont rondes, soutiennent mes bras puissants et ne me font jamais défaut. Je peux porter de lourde charge sur ses dernières avec l'aide de nombreux mécanismes internes alimentés par ce côté hydraulique. Comme je l'ai dit plus tôt, ces deux systèmes peuvent agir dans mon corps, mais ils n'ont jamais un comportement antagoniste. Ainsi jamais l'un n'influencera sur l'autre pour créer un court-circuit. De toute façon, puisqu'ils sont séparés dans deux gaines diverses et solides, le court-circuit n'est pas envisageable. Même si je suis un cyborg, je n'ai pas la structure corporelle de ceux qu'on peut voir dans les films ou les jeux vidéo. Je ne vais pas sortir des canons de l'intégralité de mon corps, ni un grappin de mon bras et encore moins des missiles. Il est vrai que je possède une arme, mais je pense que vous en parler plus tard sera une bonne chose. Pour en revenir sur mes épaules, puisqu'elles sont alliées à ma force pure couplée avec la puissance hydraulique de mes muscles cybernétique, je peux porter des masses assez impressionnantes. Il est évident que je m'aiderais de mes bras pour cela. Ainsi poussé dans mes retranchements, je pourrais soulever en grimaçant légèrement, en tout et pour tout huit fois mon poids, soit plus d'une tonne six. Oui, je sais pertinemment que cette information aura de quoi vous défriser, mais n'oubliez quand même pas que je suis un homme d'acier et de chair.

En parlant de mes bras, je devrais également parler de ma musculature en générale. Quand j'étais encore une fin luthier et professeur amateur de violon, je ne possédais clairement pas la carrure d'un sportif ou d'un bodybuilder. Après le changement, je ne dirais pas que je suis devenu une montagne de muscle, mais il est évident que le maigre Atalante a laissait placer à un homme plutôt coriace. Mes cuisses, mais aussi mes bras et mes abdominaux sont puissants, forts et capables de tenir face à de lourdes masses. Je n'ai jamais fait le test, je dois avouer, mais il me semble qu'un camion en pleine course aurait plus de dégâts en me percutant que moi lors de l'impact. Il faut dire qu'étant donnés les alliages dont je suis fait, il aurait bien du mal à me pourfendre ou m'abîmer suffisamment pour cela. Je vais me porter sur les matériaux dont je suis constitué puis que j'en ai oublié l'explication. Toutes les pièces robotiques ou métalliques de mon corps sont un mélange d'acier, d'argent et d'or. C'est à cause de cette composition que ma masse est aussi impressionnante pour la corpulence que je possède. Il me sera assez simple de réparer mes pièces, car bien souvent, j'en ai la capacité, mais je ne suis pas invincible. Je ne pense pas être capable de survivre indéfiniment à une pluie de balle, à une explosion nucléaire ou encore à des produits corrosifs, car après tout, je n'ai pas été fait pour être une machine de guerre, mais pour vivre.

Cela pourra sans aucun doute, vous étonnez, mais je n'ai pas la totalité du corps en acier. Par endroit, plusieurs zones de mon corps comportent une peau aussi fragile que la vôtre, même si elle cache sous elle de la robotique. Pour faire simple, même si je suis solide en totalité, mon torse, mon visage ainsi que mes organes et une zone bien à moi sont eux humains. J'ignore si c'est un choix de l'homme qui m'a rendu la vie en me transformant une créature de métal et de peau, mais en tout cas, je vis avec. Que ce soit mon cœur, mon appareil digestif ou encore mon cerveau tout est d'origine quand je pouvais encore me qualifier d'humain dans ma charmante famille. Mon cœur est couvert de deux électrodes qui analysent continuellement son rythme et sa cadence au cas d'un éventuellement problème cardiaque. Mon cerveau porte une puce qui relié à divers systèmes de mon corps me permet une meilleure mouvance et surtout un déplacement naturel. Ainsi même si mon chair comportement bien des alliages, je n'ai pas un déplacement saccadé. Malgré tout, il peut arriver que mes pas se fassent plus lourd, que mes muscles aient plus de mal, mais cela arrive suite à un affrontement où j'ai mobilisé la totalement de mon organisme. Il a comme tout un chacun besoin de repos ce qui le fera fonctionner de façon plus ralentie. Au final, je pense être une preuve des plus physiques de ce qu'est réellement un cyborg puis que même avec diverses puces, mes organes continuent de fonctionner comme ceux d'un être humain.

Pour tenir mon crâne d'acier, un cou puissant siège en dessous. Ce dernier est un point crucial dans mon corps puisqu'il renferme une bonne partie des terminaisons nerveuses, mais surtout hydrauliques et électriques de mon anatomie. Ne pensez pas pouvoir y accéder aussi facilement, car je veillerais à toujours faire en sorte qu'il ne soit pas à porter d'une arme. De plus, il est entouré d'une épaisse couche de carbone le rendant souple sans être trop vulnérable. Il est accompagné de mes épaules robustes et imposantes. Telle l'armure d'une célèbre pirate de l'espace étant venu à bout de bien des monstruosités, elles sont rondes, soutiennent mes bras puissants et ne me font jamais défaut. Je peux porter de lourde charge sur ses dernières avec l'aide de nombreux mécanismes internes alimentés par ce côté hydraulique. Comme je l'ai dit plus tôt, ces deux systèmes peuvent agir dans mon corps, mais ils n'ont jamais un comportement antagoniste. Ainsi jamais l'un n'influencera sur l'autre pour créer un court-circuit. De toute façon, puisqu'ils sont séparés dans deux gaines diverses et solides, le court-circuit n'est pas envisageable. Même si je suis un cyborg, je n'ai pas la structure corporelle de ceux qu'on peut voir dans les films ou les jeux vidéo. Je ne vais pas sortir des canons de l'intégralité de mon corps, ni un grappin de mon bras et encore moins des missiles. Il est vrai que je possède une arme, mais je pense que vous en parler plus tard sera une bonne chose. Pour en revenir sur mes épaules, puisqu'elles sont alliées à ma force pure couplée avec la puissance hydraulique de mes muscles cybernétique, je peux porter des masses assez impressionnantes. Il est évident que je m'aiderais de mes bras pour cela. Ainsi poussé dans mes retranchements, je pourrais soulever en grimaçant légèrement, en tout et pour tout huit fois mon poids, soit plus d'une tonne six. Oui, je sais pertinemment que cette information aura de quoi vous défriser, mais n'oubliez quand même pas que je suis un homme d'acier et de chair.

En parlant de mes bras, je devrais également parler de ma musculature en générale. Quand j'étais encore une fin luthier et professeur amateur de violon, je ne possédais clairement pas la carrure d'un sportif ou d'un bodybuilder. Après le changement, je ne dirais pas que je suis devenu une montagne de muscle, mais il est évident que le maigre Atalante a laissait placer à un homme plutôt coriace. Mes cuisses, mais aussi mes bras et mes abdominaux sont puissants, forts et capables de tenir face à de lourdes masses. Je n'ai jamais fait le test, je dois avouer, mais il me semble qu'un camion en pleine course aurait plus de dégâts en me percutant que moi lors de l'impact. Il faut dire qu'étant donnés les alliages dont je suis fait, il aurait bien du mal à me pourfendre ou m'abîmer suffisamment pour cela. Je vais me porter sur les matériaux dont je suis constitué puis que j'en ai oublié l'explication. Toutes les pièces robotiques ou métalliques de mon corps sont un mélange d'acier, d'argent et d'or. C'est à cause de cette composition que ma masse est aussi impressionnante pour la corpulence que je possède. Il me sera assez simple de réparer mes pièces, car bien souvent, j'en ai la capacité, mais je ne suis pas invincible. Je ne pense pas être capable de survivre indéfiniment à une pluie de balle, à une explosion nucléaire ou encore à des produits corrosifs, car après tout, je n'ai pas été fait pour être une machine de guerre, mais pour vivre.

Cela pourra sans aucun doute, vous étonnez, mais je n'ai pas la totalité du corps en acier. Par endroit, plusieurs zones de mon corps comportent une peau aussi fragile que la vôtre, même si elle cache sous elle de la robotique. Pour faire simple, même si je suis solide en totalité, mon torse, mon visage ainsi que mes organes et une zone bien à moi sont eux humains. J'ignore si c'est un choix de l'homme qui m'a rendu la vie en me transformant une créature de métal et de peau, mais en tout cas, je vis avec. Que ce soit mon cœur, mon appareil digestif ou encore mon cerveau tout est d'origine quand je pouvais encore me qualifier d'humain dans ma charmante famille. Mon cœur est couvert de deux électrodes qui analysent continuellement son rythme et sa cadence au cas d'un éventuellement problème cardiaque. Mon cerveau porte une puce qui relié à divers systèmes de mon corps me permet une meilleure mouvance et surtout un déplacement naturel. Ainsi même si mon chair comportement bien des alliages, je n'ai pas un déplacement saccadé. Malgré tout, il peut arriver que mes pas se fassent plus lourd, que mes muscles aient plus de mal, mais cela arrive suite à un affrontement où j'ai mobilisé la totalement de mon organisme. Il a comme tout un chacun besoin de repos ce qui le fera fonctionner de façon plus ralentie. Au final, je pense être une preuve des plus physiques de ce qu'est réellement un cyborg puis que même avec diverses puces, mes organes continuent de fonctionner comme ceux d'un être humain.

Je pense vous avoir fait suffisamment languir quant à l'arme que je possède. Au sein de mon bras droit se trouve ni plus ni moins qu'un lance-grenade portatif. Oui, vous ne rêvez pas en plus d'avoir un corps paré à bien des éventualités, j'ai également une arme dévastatrice à disposition. Hélas, je n'ai pourtant pas un accès illimité à des munitions pour cette dernière. Ainsi, je n'ai qu'environ dix grenades à vous expédier en plein faciès ou non loin de vous, comme tir de sommation. Je n'userais d'elles qu'en dernier recours préférant ne pas gaspiller ses ressources précieuses et capables de retourner la situation très rapidement. J'ignore si cela me permet de me considérer comme un allié efficace et que l'on veut de son côté et non dans le camp adversaire. En tout cas si je dois faire partie d'un affrontement, je n'en serais que plus impitoyable pour protéger ceux qui en auront besoin. Je n'ignore également pas que cette arme demande un certain calcul de distance avant, de la chance et de prendre en compte son recul, mais comme vous le voyez, c'est déjà fait. Je tiens également à vous expliquer ce qui compose les deux systèmes dont je ne cesse depuis le début de vous parler. Le premier est un système électrique envoyant des signaux ou des courants au travers de mon corps pour en activer les différentes parties et le fait se mouvoir. Il est un système sobre, simple à comprendre et ne me demandant que peu d'effort étant relié à mes neurones. Le second de type hydraulique est, quant à lui, bien plus mécanique. Ainsi quand l'électricité me permet de voir plus loin d'avoir de meilleurs réflexes, la plupart des muscles sont eux gérés par un de l'eau. La force générée par cette dernière permet à mon corps de développer une énormément force et de pouvoir donc faire les prouesses que je vous ai précédemment citées.

Maintenant que nous arrivons à la fin de ce descriptif des plus longs et enrichi, je pense en détail, je me dois de parler de ce que je peux arborer sur mon corps. Le plus souvent, vous ne me verrez pas mettre des jeans serrés, des tee-shirts moulants, car ils finiront plus rapidement qu'une étoile filante en lambeau. Je leur préfère les vestes, les joggings voir même les pantalons plus amples quand bien même ils sont bien souvent noirs. Tant qu'ils ne m'empêchent pas de me mouvoir et que je ne donne pas l'air d'être sortie d'un cirque, j'en suis satisfait. Le plus souvent, ce sont des vêtements que j'avais portés dans mon passé d'humain et que je trouvais trop grands ou pas assez chaud. Vu que maintenant, ma sensation de froid et chaud n'est plus aussi prononcé, les porter n'est plus vraiment un problème, de même pour leur largeur. Mon style sera de mon pays natal, donc ne vous attendez pas à ce que je porte un kimono, des tenues d'orient ou encore un accoutrement à l'américaine, je suis un Écossais pour information.


Caractère

"I'm the stone, i'm the steal, i'm the machina. C'est ainsi que l'on me résume au niveau du caractère, mais ce ne sont pas trois mots qui feront ce que je suis. Trois mots qui ne résument que la surface de l'iceberg qui se présente devant vous. Oui, je suis fait d'acier pour la plus grande partie de mon corps, je suis dur comme un rocher et une machine. Pourtant, sous elles, bougent encore des organes, bat un cœur."

Froid : La froideur est-ce que l'on remarque en premier chez moi. On me dit trop sérieux, voir même rasoir, chose ironique quand votre nom maternelle est Wilkinson. Euhm. Je n'ai pas envie d'être l'homme le plus chaleureux du monde, qui vous invite à prendre un verre ou encore à vous poser avec lui devant un feu de bois. Je suis une machine, avec encore une part d'homme, mais robotique en grande partie. Alors pourquoi devrais-je être toujours souriant, sympathique et agréable ? Personne n'a perdu son corps comme j'ai perdu le mien, personne n'a échangé son corps contre un autre dont la lourdeur est insupportable. Je déteste l'humanité depuis qu'elle a osé me retirer ce qui faisait de moi un humain respectable, je suis devenu cette maudite boite de conserve ambulante, acariâtre et sèche. Je vous déconseille de jouer au plus malin avec moi, si vous ne vouliez pas vous retrouver avec ma main autour de votre cou. J'espère avoir été clair sur ce point. De plus, je vous déconseille hardiment de me prendre de haut. Les gens hautains, médisant et qui se pensent au-dessus des autres par leur argent, leur statut social ou leur force, je les écrase sous ma botte. Quand on a vécu comme moi pendant quelque temps au près des plus pauvres, voir les riches les réduire en esclavage et se moquer d'eux, je ne peux le supporter. Alors, si toi, qui lis ses mots, tu penses m'avoir sous ton contrôle, oublie vite cette idée.

Minutieux : Dans mon travail, comme dans le reste de mes activités, j'aime être le plus précis possible. Il est vrai, qu'ayant des membres génétiquement modifiés, je peux facilement effectuer des activités dont la précision est de rigueur. Pourtant, avec une telle force, il m'arrive bien souvent de briser plus de choses que d'en créer. C'est en un sens un don et une calamité, que je porte en moi. Moi, qui dans ma jeunesse avait une dextérité étonnante, j'en suis réduit a plus souvent perdre mon calme que de réussir ce que je veux créer. Il m'arrive encore de fabriquer mainte et maints violons ou guitare sans aucun incident, mais c'est toujours quand il ne faut pas qu'imprévu revient. Croyez-moi, c'est un comble quand on est luthier de ne pouvoir être aussi précis que l'on voudrait. Cette minutie ne se voit pas, comme je le disais, que dans mon métier. En dehors, il m'arrive de passer des heures à rendre mon appartement mieux rangé que jamais. Venez chez moi en mettant le bazar et vous ne ressortirez qu'une fois que la pièce sera à mon gout. Et je me fiche bien du temps que cela vous prendra, je n'ai pas d'horaire, vous savez. Ma demeure, ainsi que mon lieu de travail son aussi propre que bien rangé. Sans doute qu'au fil du temps cette minutie est devenue un TOC. Je serais peut-être un tant soit peu maniaque, mais après tout à quoi bon vivre dans le désordre et l'anarchie quand l'ordre peut permettre de vivre décemment.

Impitoyable : Une facette dont le tranchant à fait bien des victimes. Quand ma froideur, ne suffit pas à repousser les plus insistants, j'en deviens encore moins humain. Je ne vous offre plus aucune réaction à vos veines tentatives pour m'intéresser. Mon regard se pose encore sur vous, mais ce n'est plus pour vous voir, mais plutôt pour vous analyser. Trouver votre faille, planter une lame dedans et vous voir agoniser pour votre affront. Point de sadisme de ma part, car je n'en prends aucun plaisir, mais si vous poussez jusqu'à ce stade, vous serez servi. Je ne courberais jamais l'échine devant qui que ce soit. Ce ne sont pas mes parents, mes faux-amis voir, n soit disant rebelle que vous diront le contraire. On ne joue pas avec moi, on ne se joue pas de moi. Je ne suis pas l'homme naïf, inoffensif et timide que j'étais avant. Maintenant, c'est un peu comme si ma vie était devenue la loi de la jungle. Manger ou être mangé. Et comme vous avez pu le remarquer, étant fait d'acier et d'autres matériaux utiles en robotique, je doute que je sois comestible. Cette férocité née au sein même de mon âme après de multiple douleur, ne risque pas de me quitter de sitôt. Hélas, ce côté sans cœur, me fait bien souvent passer pour quelqu'un hautain, on me compare donc à ces gens de haut rang qui ne se sentent plus aller quand la moindre chose les dérange. Des personnes que je trouve si méprisable... Je pourrais vous parler de mon affection pour cette caste dont l'idiotie pompeuse et la richesse immatérielle dépassent l'entendement, mais je n'ai pas que cela à faire. De plus, ce n'est pas comme si parlait d'eux de façon négative allait changer leur comportement. Que vous soyez, un homme, une femme, un démon et que sais-je encore, ne pensez pas passer au travers du filet. Si je vous ai dans le collimateur, si vous amenez en moi une rage que je préfère cacher, soyez en sûr, je ferais de votre vite l'enfer comme jamais, un enfer que même un démon arrogant et cornu ne pourra supporter.

Déterminé : Une des qualités indéniables dans ma personnalité si rude, est la détermination. Je suis un homme qui ne se laisse pas décourager par le moindre petit obstacle qui se dresse devant lui. Mon enfance ne fut aucunement joyeuse, et même si la douleur m'a bien souvent accaparé à ma propre vie, je n'ai jamais succombé à sa rage. J'ai su toujours garder la tête haute, même quand la douleur était telle que je voulais m'arracher la peau à main nue ou les yeux pour ne plus voir ce monde que je méprisais. Bien des gens auraient vite baissé les bras, mais je n'en fais pas partie. Que ce soit quand je fabrique des violons, au quotidien, et même au combat, je ne lâche jamais l'affaire. Je serais la flamme qui sans cesse vous agresse. Le démon qui vous tourmente et vous déstabilise. Ne pensez pas que je n'ai pas de faille, simplement sachez que je ne vous les montrerai pas. Rouez-moi de coups et au moindre faux pas, je répliquerais avec rage. Insultez-moi et vous aurez affaire à ma colère. On a tenté à maintes reprises de me faire sortir du droit chemin, je ne compte plus les fois où j'ai dû subir le courroux des autres, pourtant, je suis encore devenant vous. Je suis un roc qui affrontera les dangers, un homme qui assumera ses actes et un cyborg dont le cœur sera votre espoir ou votre cauchemar. Si vous parvenez à trouver mes failles, n'oubliez jamais que je saurais répliquer. Je ne laisse jamais rien en suspens, surtout pas ma vengeance.

Galant : Bien que ma description soit en partie dure et arrogante, je sais aussi être humain. Ma galanterie pourra paraitre idiote, mais pourtant justifié. Si j'en suis à ce métier maintenant, c'est en grande partie grâce à ma mère et ma sœur. Oui, cela peut vous étonner qu'un homme, une machine glaciale et assassine puisse avoir des gens dans son cœur. Il est en grande partie bionique, mais cela ne m'empêche pas de penser à eux. Elles ont été les deux piliers sur lesquels j'ai pu compter avant de devenir le cyborg. Ce qui en a résulté un certain respect assez prononcé par la gente féminine. Je ne les vois pas comme bien des comparses tel un morceau de viande juste bon à servir de défouloir et à féconder. J'en viens même à être encore plus violent avec ces derniers. Comment peut-on traiter une femme ainsi, comment peut-on oser les rabaisser ?! Sans elles, ils ne seraient pas là, quand bien même leur figure patriarcale aurait fait le travail, c'est tout de même leur matriarche qui a fait l'important pour les mettre au monde. C'est ainsi qu'ils remercient toute la douleur que ces dernières sont subit pour les faire venir au monde ?! Ces hommes tous autant qu'ils sont, à se comporter de la sorte ne mérite que de recevoir ma violence en plein cœur, de mourir de mes mains sans sommation. Hum. Pour en revenir donc à elles, je serais capable quand bien même, elle me manque de respecter, de leur tenir la porte ou en cas d'un éventuellement, mais si peu envisageable rendez-vous, de leur tirer leur chaise en les guidant à s'asseoir ou encore de payer. Ils vous semblent que ces choses sont rudimentaires, mais à cette époque qu'est la nôtre cela se perd. La galanterie n'est plus prétexte qu'a la fourberie, à la tromperie. Où est passé ce romantisme d'antan, un temps révolu, mais qui dans mes circuits semble être un paradis.

Cœur de pierre ou d'artichaut : L'amour, celui qui s'écrit avec un grand A et non qui se vit au bord d'une ruelle ou sur un simple banc, je ne l'ai jamais connu. De mon existence humaine et futile, j'ai vu des femmes passer dans ma vie, sans que je puisse leur plaire. Parfois parce qu'elle ne voulait de moi qu'une simple amitié et d'autre parce que je ne voulais pas être leur jouet. Je ne serais jamais l'objet amoureux ou sexuel de qui que ce soit. En un sens, les femmes que j'ai raté ne me méritaient de toutes façons pas, sinon elles auraient voulu en connaitre bien plus, mais tant pis pour elle. Comme vous me voyez actuellement, je suis un homme, enfin un cyborg des plus clair, si l'amour vient à moi, qu'il soit intense. Je ne veux pas d'une petite amourette fébrile sans avenir. À quoi bon vivre cela si c'est pour le regretter ensuite. Si on tombe amoureux de moi, ça sera pour tout ce que je suis et non un simple détail. Je ne sais pas si je veux un jour me marier, car étant donné mon statut organique cela pourrait choquer, mais c'était possible, je pense que j'accepterais. Je vous l'ai dit je veux un amour non pas sans avenir. Quelque chose que même mes entrailles cybernétiques ne pourront pas faire autrement que se retourner. Sentir un afflux de papillon enragé dans mon estomac. Pourquoi riez-vous donc de moi ? Ne pensez-vous pas que sous cette carapace d'acier et de pièce électronique se cache un cœur qui peut encore vivre et surtout aimer ?

Cultivé : Je ne peux pas dire que ce côté de ma personnalité soit vraiment un mérite. Il est vrai que pendant ma jeunesse, j'ai longuement et de façon assez régulière dévorer des centaines et des centaines de livres. Je me devais d'être réaliste et ce n'était donc pas avec des bandes dessinées idiote et sans intérêt que cela allait se faire. Je découvrais avec ces derniers, des mondes fantastiques aux contrées toutes aussi immenses, des créatures que je pensais à l'époque fictive ou encore des lieux que le monde réel aurait pu envier. En plus des romans, j'écoutais les cours de façon studieuse, développant ainsi mes connaissances aussi simplement qu'un bonjour. Quand vint le jour où je passais de l'homme à la machine le changement fut radical. Je n'avais plus à bouger le petit doigt pour apprendre. Mon cerveau devenu, une immense base de données, imprimait automatiquement tout ce que je pouvais entendre et trouver intéressant. Bien sûr, je saurais, si on m'en a parlé, vous déterminer votre race d'une simple déduction, mais ce n'est pas pour autant que je devinerais vos forces et vos faiblesses. Même ma légère omniscience à ses limites. J'ai acquis au fil des années une connaissance dans bien des domaines, que ce soit la littérature, l'art, le cinéma, mais aussi les sciences, l'électronique ou encore de la culture générale. Tout cela dans une quantité raisonnable, je n'aurais jamais la science infuse, je préfère continuer d'apprendre des autres plutôt que de sortir mon intelligence. Je suis un robot, une machine, mais avant je fus un homme après tout.

Impulsif : Comme vous avez pu le comprendre, je ne supporte pas que l'on se joue de moi. Et si par malheur pour vous, vous osez, cela sera fort fâcheux. Je réagis, m'ai ton dit plus d'une fois comme une soupape. J'accumule les injures, les subit sans bouger ni répondre puis quand la pression est trop forte, j'éclate. À ce moment précis, qui que vous soyez, je vous conseille de fuir. Non, pas que je vous juge lâche, car je ne vous connais pas, mais je serais horrible. Bien des personnes de mon entourage, ont aujourd'hui des séquelles de mes colères. Des membres cassés, des peurs en veux tu en voilà et aussi des pièces réduites à l'état de ruine. Arrêter un jeune homme de 17 ans, c'est simple, arrêtez ce même jeune homme maintenant doté d'un corps d'acier robotique, ce n'est plus la même chose. Si j'entre dans ma colère, je ne serais plus comparable à ce Atalante que l'on peut normalement côtoyer. Ce ne sera plus un cyborg calme et glacial, mais une machine à tuer que vous aurez face à vous. Si je dois, pour vous faire taire, vous briser les os, je le ferais. Si je dois pour vous calmer, vous jeter au visage un objet de fort poids, je le ferais. Et si vous vous permettez encore par la suite de venir m'importuner, je vous briser ! Foi d'Atalante Dwight, vous ne serez plus que poussière, comme vous avez commencé votre vie. Je sais aujourd'hui que c'est une part de mon caractère que je devrais pouvoir gérer, même si elle continue de faire tant de ravages. Si vous subissez des dommages collatéraux, n'oubliez pas qu'une colère quand bien même, elle est justifiée, reste un acte dont la rage doit être évitée et non stoppée. Sauf si vous voulez finir votre journée à l'hôpital ou pire encore. Tuer ou être tuer n'oubliez jamais.


   
Histoire

Qui aurait pu croire que je puisse un jour passer d'un enfant empli de joie, joueur et toujours prêt à remonter le moral à ça… ? N'avais-je été créé pour que pour mieux être reconstruit ? C'était comme si mon enfance avait été le brouillon et la suite de ma vie le résultat final.

Chapitre un : La naissance de celui que l'on ne voulait pas.

Nous sommes le 15 Août 1987, à trois heures du matin exactement. Dans une pièce aussi blanche que la neige, plusieurs personnes fulminent et s'attèlent à aider une femme de haute stature à donner la vie. Elle se prénomme Helena Maria Wilkinson. Une dame d'un âge avancé aux boucles entre le grisonnant et le blond platine ainsi que des iris si ambrés qu'ils paraissaient rubis. Son visage est fatigué, en colère, mais bientôt, elle donne la vie à un poupon. Ce dernier encore les yeux clos, pleure puis ouvre ses grands yeux telle des pierres précieuses. Un regard inquisiteur se pose alors sur la salle et il voit l'homme qui le tient. Il porte une blouse blanche comme les autres, mais il n'a pas l'air d'un médecin, en tout cas pas destiné aux accouchements. Ce dernier se nomme William Ichabod Dwight. Patriarche et digne héritier de la famille Dwight. Un homme massif qui ne cache pas ses origines Écossaise du fait de son gabarit assez imposant, de ses mains de géants et de son accent à trancher à la hache. Une chevelure brune comme le charbon et des yeux presque dorés. Il me porte jusqu'aux bras de ma mère sans plus d'intérêt, pousse un grognement, puis en retirant sa blouse, sort. Ce fut bien évidemment Helena qui choisit mon prénom, ainsi, je m'appelais Atalante Lysander. Le temps s'écoula lentement, pendant que je me trouvai contre elle. Quand une nouvelle fois, j'ouvris les yeux, une tignasse noire comme le jais et des iris transperçant votre âme comme une flèche, apparurent. Un jeune homme souriant et assez grand me regardait avec un léger sourire. Il aurait pu être un étranger, un vagabond dans ma vie, mais il serait un pilier. Anoss, mon modèle, mon protecteur et surtout mon frère. Son regard pourtant assez étonné de me voir, ne fut pas le meilleur des présages.

Le temps tel un ruisseau sauvage s'écoula jusqu'à mes premiers pas. Ils étaient hâtifs, brusques et bien souvent couronnés par une chute. Cela restait ma première prise de position sur le sol même, qui avait accueilli ma venue. Pourtant, je ne voyais ni ma mère, ni mon père à l'horizon. Je ne me rappelais plus la réaction de mon frère, il y avait plusieurs années. Or l'absence d'entourage pour me voir, me soutenir et m'encourager, ne fut pas étonnante. Il était évident que quand bien même, j'avais un toit au-dessus de ma tête, de la nourriture pour me sustenter et un lit pour y dormir, je restais intrus. L'anomalie dans la perfection des Dwight, le maillon faible dans cette chaine de prestige. Alors que mon père était un luthier de renom, devenu une référence dans la région, que ma mère était une danseuse dont la grâce n'avait égal que le spectacle lui-même, j'étais moi, une aberration. Après tout, même mon ainé était devenu un homme célèbre. Lui, qui écumait les rings de boxe aussi rapidement qu'un varan se jetant sur sa fébrile proie. Dans tout cela, le minuscule Atalante que j'étais, avait encore bien de la peine à aligner deux pas, sans tomber. Ce qui aurait pu ne pas être un problème, le fut tout de même quand ma cinquième année arriva. Alors que j'aurais dû me déplacer aussi simplement que possible dans la demeure, mes pas, eux, restaient bien trop hésitants. Je passais alors sous le crible de nombreux médecins qui offrirent tous une réponse similaire : j'étais, sans aucun doute, arriéré. Imaginez-vous, une famille sans aucune honte, avoir dans cette dernière la plus sombre des tâches : leur plus jeune fils. Il ne m'avait pas voulu et le diagnostic des praticiens ne fit qu'intensifier cet avis.

Chapitre deux : La culpabilité et l'innocence apportent la paix.

Il n'avait fallu plus de deux ans, pour que l'intérêt soit de nouveau sur moi. J'étais jeune, innocent et ce n'était pas cet attachement vis-à-vis de moi qui allait me dérangeait. Mon père avait eu comme nouvelle quête de faire de moi son héritier dans la boutique. Je passais donc le plus clair de mon temps, du haut de mes six ans à l'écouter du mieux que je pouvais. Il me montrait avec minutie chacun de ses outils, me décrivait leur utilité et surtout de quelle façon je devrais les utiliser. C'était un flot intarissable qui tombait sur moi avec fracas et quand bien même j'aurais voulu protester pour tout assimiler, je ne pouvais pas. Après tout, face à moi se tenait un homme gigantesque et qui plus est possédant le statut de mon père. Alors, je continuai de l'écouter avec toute l'attention possible, mais comme tout enfant à cet âge, un rien ne me détournait des explications. Je me fis donc plus d'une fois grondé sans aucune sympathie et bien vite les larmes vinrent. Je n'étais pas faible, ni triste, juste petit, fébrile et seulement âgé de six ans. Comme aurais-je pu savoir que ce manque d'attention, cette trop grande curiosité, allait finalement faire céder mon père. Enfin, surtout ses nerfs à vrai dire. Ce fut avec surprise que je reçusse en plein visage sans sommation, sa main massive. Des larmes perlèrent avec abondance sur mon visage d’enfant, et des sons aigus sortirent avec peine, résonnant dans la pièce avec intensité. Ce n'était pas tant l'impact de sa main, mais le geste en lui-même qui m'avait amené les pleurs. Comme mon propre pouvait-il me frapper de la sorte alors que je n'avais pas l'âge de comprendre ne serait-ce que son geste ? Sur son visage, il n’y avait plus que de la colère, il y avait de la culpabilité. Alors, il s'avançait et le portait contre lui. Ainsi après plusieurs heures à me tenir dans ses bras, il soupirait et me reposait sur le sol. Il avait un air si las de tout cela. Je le voyais tel Atlas portant la terre sur son dos, pourtant, il n'était qu'un humain rien de plus.

Il se passa alors plusieurs mois pendant lesquels je ne quittai plus la demeure familiale. L'absence d'Anoss avait fini par devenir une habitude au point que quand je lui rentrais dedans après avoir couru dans le couloir volontairement, j'eus du mal à le reconnaitre. Où était le jeune adolescent plein de vie, qui avait souri malgré tout en me voyant pour la première fois ? Face à moi, j'avais un homme immense, musclé et dont le visage était le simple témoin de la violence du ring. Il ne m'adressa pas la parole, même quand il me bouscula avec rage contre le mur en se dirigeant vers la chambre. Il m'avait clairement repoussé sans me laisser le loisir de faire quoi que ce soit. Ni lui parler, ni le regarder un peu plus. Il était tellement différent, que sa réaction m'avait limite choqué. Étais-je encore un intrus pour lui, pour cette famille ? Ou mon acceptation lui avait-il finalement déplu ? Ces deux questions restaient en suspens aussi longtemps qu'il resterait dans sa chambre et que la porte serait close. Je décidai de sortir du couloir en remettant correctement mon tee-shirt et de descendre au salon. J'y retrouvais mon père toujours aussi blafard et ma mère tout bonnement exténués de ses tournées. Étais-je donc le seul à ne pas avoir l'air de subir la vie comme elle était ? Je remuai dans le canapé et après un bon moment, je réussissais l'exploit de faire craquer mon père, qui allumant la télé soupirait et me faisait une place.

- Atalante, est-ce qu'un jour, tu comprendras que quand ta mère et moi, nous sommes exténués, il faut être sage ?
- Mais papa...
- Pas de mais, je t'ai déjà dit. Oh, tu as croisé ton frère à l'étage dis-moi ?
- Oui...
- Que nous vaut ce faible oui, fiston ?
- Il...
- Il t'a quoi ? disait –il en se relevant.
- Il m'a poussé méchamment contre le mur...
- Hum... Ton frère commence sincèrement à m'insupporter...
- Chéri... Ne sois pas si dur avec lui, il est sans doute fatigué.
- Fatigué ? Fatigué ?! Et cela l'empêche de montrer un peu d'attention à son frère ? Je sais qu'au départ, je n'étais pas plus chaud que cela à avoir un second fils, mais maintenant, il est là. Nous devons nous en occuper. Et Anoss ne dérogera pas à cette règle.
- Oui... Tu as sans doute raison... Mais je te laisse la tâche de te changer de ton bagarreur de fils. (Elle emmène Atalante par la main) De mon côté, j'ai un petit homme aux jolis yeux à laver.

Ainsi, sans le savoir, j'avais avec innocence, réconcilié mes deux parents et apporté dans nos maisons un léger renouveau. Ce qui n'empêchait pas mes joues d'avoir prit le pourpre par la gêne.

Chapitre trois : La joie, la douleur et la vengeance.

Maintenant âgé de plus de huit ans, je voyais que dans la maison, comme au travail de mon père, l'ambiance avait repris du poil de la bête. De plus, un changement s'était opéré. Mon patriarche ne travaillait plus seul, il aurait pu embaucher Anoss, mais ce fut moi qu'il choisissait. Le premier des critères qu'il avait demandé, était celui de ma minutie. Ce fut donc à cette époque que la partie si méticuleuse de ma personne se développa. Je devais tendre les cordes, les fixer puis enfin nettoyer l'ensemble. Il m'arrivait de ranger les violons pour d'éventuels acheteurs ou encore d'arpenter la boutique pour faire la rencontre d'inconnus qui m'ébouriffaient les cheveux avec nonchalance. Étant donné mon jeune âge, je ne protestais pas, pourtant cela me déplaisait plus que de raisonnable. Comment pouvaient–ils se permettre de me toucher de la sorte, alors que je ne les connaissais pas et, qui plus est, ils n'étaient pas ma famille. Au départ, mes réactions passèrent inaperçu, mais bientôt mon propre géniteur se chargeait de faire passer le message clairement. Il agissait de plus en plus, depuis sa prise de conscience, non plus comme un étranger, mais bien comme un père, mon père. J'étais devenu admiratif de son travail, de l'effort qu'il fournissait et surtout du dur labeur qu'il avait pour faire vivre notre famille. Même si Anoss semblait n'avoir que faire de tout cela, il était jaloux sans nul doute. Après tout, notre père avait choisi, non pas le plus sportif ou le plus fort, mais bien le petit dernier, intrus à la base. C'était un affront, pour celui qui n'avait jamais rien perdu de toute sa vie. Mon frère était un battant comme personne, alors que je le détrône avait fait naître chez lui une jalousie assez impétueuse. Je me retrouvai bien souvent, quand nos parents étaient absents, écrasé sur le canapé, giflé contre un mur ou frappé sans raison. Il déversait toute la rage de son corps sur moi. J'aurais pu maintes fois le dénoncer pour ce qu'il avait fait, mais dans ma sagesse d'enfant, je préférais inventer des excuses futiles.

Ce petit jeu marcha pendant plusieurs années, hélas à l'aube de mes dix ans, ma mère assista à la scène. Comme avais-je pu croire qu'ils ne s'en rendent jamais compte ? J'étais, de plus, en plus, ecchymosé et ma présence au magasin se faisait de plus en plus rare. J'avais si mal, que le fait même de me lever ou de me coucher dans mon lit m'arrachait le cœur à pleine main de douleur. J'avais fini par haïr mon propre frère de me faire subir un tel traitement, simplement parce qu'il n'assumait pas que notre père me choisisse plutôt que lui. Comment aurais-je pu dire non, alors que j'avais tout le début de mon existence senti que je n'étais pas à ma place. Je ne voulais plus jouer, je voulais me battre et s'il le fallait contre Anoss. Alors qu'il avait enfin cessé de me martyriser comme si je n'étais qu'un futile et ridicule punching-ball, je préparais ma vengeance. Au départ, elle ne fut que légère et assez peu agressive, mais j'étais allé jusqu'à mettre sur son dos la perte de plusieurs violons dans la boutique. Ce n'était sûrement pas mon frère, car nous avions été cambriolés maintes fois, mais je voulais lui rendre la monnaie de sa pièce. Et cela était chose faites.


Chapitre quatre : Du boxeur sans méfiance à l'adolescent dont le bonheur sera la perte.

Je grandissais et commençais sincèrement à pouvoir tenir tête à Anoss sans aucune inquiétude. Il restait le plus fort, mais comme tout un chacun, il vieillissait. Or son corps commençait à ressentir de plus en plus les séquelles, les courbatures, choses dont je profitais allégrement. Je voulais qu'il comprenne que le temps de ma soumission avait cessé et que je voulais être en paix. Je ne voulais plus d'un état de force, mais que lui et moi soyons à forces égales et que nous puissions nous apprécier de façon fraternelle. Cela ne fut pas simple, mais quand j'atteins enfin ma douzième année, il abdiqua. Cela devait être plus par une envie de fraternité que par faiblesse. Après tout, nous parlions de mon cadet, un vainqueur qui dès ses premiers pas avait été le roi parmi les fauves. Celui qui même avec des côtes fêlées avait remporté maints tournois et compétitions avec brio. Je ne comptais plus le nombre de fois, où avec mes parents, nous avions finalement assisté au combat de boxe d'Anoss tout en l'encourageant. Au contraire de mes parents dont le regard était fixé sur le combat, j'apercevais de plus en plus souvent, un groupe d'hommes vêtus étrangement. Alors que le reste du public portait des accoutrements citadins, ces derniers, quant à eux, arboraient des costumes trois pièces que même la fortune familiale aurait détesté acheter. Je déglutissais en voyant vaguement la crosse de ce qui semblait être une arme à la hanche d'un des hommes, ce qui me fit reculer vers mon père. Il posait sur moi un regard étonné et m'interrogea du regard. Je ne sus quoi dire, alors je préférais me taire et reporter mes yeux sur le combat. Bien évidemment, j'avais conscience que ce que j'avais vu n'avait pas de bons présages, mais du haut de mes douze ans, je n'avais pas la force de faire quoi que ce soit. Le combat se terminait bien rapidement avec la victoire de mon frère pour l'énième fois. Alors que je pensais qu'il allait après tout m'ignorer, il vint vers moi en premier pour me murmurer que cette victoire, était plus mienne que sienne. Je ne sus ni quoi dire, ni quoi faire et je le laissais donc me porter sans rien dire aussi joyeux que lui. Les bras levés, le regard lointain, j'en oubliai presque les hommes étranges que j'avais entrevus plutôt dans l'heure. La seule chose qui m’importait, c'était de me réconcilier totalement avec Anoss.

La rivière qu'était mon existence continuait de ruisseler paisiblement, parfois bien trop lentement pourtant, bientôt cette dernière laissa place à un fleuve impétueux. Pendant près de 1 095 jours, ma vie n'avait pas bougé d'un cil. Cela était devenu une routine, un enchaînement d'activités et de saisons sans le moindre changement mis à part ma croissance qui continuait. Que ce soit mon frère ou moi, aucun de nous deux ne tenaient tête à notre père. Il était un colosse, paternel, protecteur, mais aussi robuste comme le granite. De plus, il dépassait sans aucune prétention le mètre quatre-vingt-quinze, ce qui étonnait quand on le voyait auprès de ma mère, qui paraissait si petite contre lui. Pendant que l'ainé boxait sans cesse, le cadet s'occupait de remplacer de plus en plus son père. Ainsi, j'avais pris en quelque sorte la succession de mon géniteur à la commande du magasin. J'étais donc passé d'un simple adolescent, à un semi-patron. En tant que propriétaire à temps partiel de la routine, je m'occupai d'entretenir les instruments comme il se doit. La présence de la patriarchie était encore là, mais simplement pour me donner un coup de main. Ainsi père et fils avait échangé les rôles pour améliorer une gestion déjà florissante. Nous ne pouvions sans doute pas concurrencer des professionnels, mais nous étions devenus une référence pour ce qui était des instruments tels que les violons, guitares et autres dont le corps était la caisse de résonance. Le commerce marchait tout bonnement à merveille, au point qu'une nouvelle qui tomberait plus tard me ferait tomber des nues.[Suite au prochain post ~]


   


Dernière édition par Atalante L. Dwight le Sam 25 Avr - 19:20, édité 13 fois
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MessageSujet: Re: Atalante L. Dwight || De la note à l'acier, la souffrance y résonne.   Atalante L. Dwight || De la note à l'acier, la souffrance y résonne. Icon_minitimeJeu 23 Avr - 21:04

[La suite ~]
Chapitre cinq : Quitter son cocon, pour un meilleur envol.

J’approchais de plus en plus de la majorité je décidais de demander une chose crucial à mon père. Je ne voulais pas simplement gérer la boutique, je voulais également aider les autres. J’aurais pu vouloir traverser le monde, aider les plus démunis, mais mon projet personnel était d’un tout autre angle. J’avais acquis de façon presque innée ce don de la musique, c’était comme si mes doigts savaient être en osmose avec l’instrument. Que mon père me donne un violon, une guitare ou même un vieux banjo laissé par un client en remerciement, je trouvais toujours ma façon d’en jouer avec brio. Mes doigts s’y baladaient, comme s’ils avaient eux-mêmes créé l’instrument. J’entendais parfois mon père me dire que si je flattais un corps aussi bien qu’un instrument, les femmes seraient partisantes de ne pas me partager. Je le regardais toujours d’un air gêné sans trop savoir quoi dire. Il m’encourageait dans ma décision et ce fut même lui qui me souffla deux nouvelles ; l’une troublante et l’autre joyeuse : La première fut notre déménagement. Ainsi nous allions quitter notre chère ville de Glasgow natale, pour nous rendre à New Castle. Cette nouvelle me déstabilisa assez vite, car même si je ne m’étais pas fait de véritables amis pendant tout ce temps, il n’empêchait pas que j’aimais Glasgow et ses paysages. Et puis, nous devions quitter la boutique pour qu’elle soit finalement détruire. Ce devait être ce détail qui me fit avoir des larmes aux yeux. Ainsi ce lieu de paix, de calme et de patrimoine allait finir par disparaitre. Cette décision n’était pas plus agréable pour moi que pour mon père quand il me l’apprit. Il ne voulait pas que quelqu’un prenne notre boutique pour en faire je ne sais quoi et je ne pouvais que le comprendre. Même si je n’avais pris les commandes de notre magasin que depuis peu, il restait un joyau que personne ne devait nous voler. Alors le détruire était douloureux, mais notre seul moyen. Le déménagement semblait coûteux, mais notre famille du fait de son histoire possédait une fortune suffisante pour nous permettre d’acheter une nouvelle base à New Castle Upon Tyne. Ainsi après la fermeture du magasin la semaine suivante, nous commencèrent les cartons et bientôt au volant du camion de déménagement, William I. Dwight se mit en route. Adieu les rues paisibles à la nuit tombée, adieu clientèle que je connaissais et bonjour avenir.

Comme dit plus tôt, j’avais été déboussolé du déménagement, mais  heureux quand j’avais appris la seconde nouvelle. Avec quelques connaissances bien placées, mon père avait réussi à me trouver un poste de professeur de musique. Je n’avais pu exercer dans notre magasin, alors je travaillais pour mon propre compte. Mon géniteur avait joué de ses relations et j’avais donc pu obtenir que ce soit un local, du matériel et même un revenu corrects. Ainsi j’étais vendeur la semaine et professeur le week-end. Je commençais donc rapidement mes activités à l’aube de mes 16 ans. Au départ, je n’avais qu’un ou deux clients, qui revenaient pourtant régulièrement, que ce soit à mes cours ou au magasin familial. Puis un jour, un appel, que je croyais banal, allait changer ma vision du monde. Je me trouvais en train d’encaisser l’argent suite à la vente d’une réplique de stradivarius quand le téléphone s’était mis à sonner. Je savais que le violon vendu n’était pas aussi merveilleux qu’un vrai stradivarius, mais il savait en tout cas conserver la beauté de l’instrument. J’avais décidé de répondre, en voyant que mon père était en pleine restauration d’une guitare folk d’un bleu émeraude. Au bout du fil, je tombai sur un homme qui semblait âgé et qui possédait un léger accent. J’avais du mal à définir l’origine de l’homme, mais j’écoutais surtout ses dires :

- Pourrais-je parler à monsieur Dwight s’il vous plait, j’ai une demande à lui faire.
- Vous avez son fils à l’appareil monsieur et bonjour.
- Hum… Bonjour. Pourrais-tu dire à ton père que j’aimerais qu’il prenne ma fille dans ses cours ?
- Ah mais vous vous trompez, ce n’est pas mon père, mais bien moi qui prodigue des cours.
- Toi ? Mais dis-moi quel âge as-tu pour donner des cours ?
- J’ai 16 ans monsieur et je viens d’une famille de luthier et musicien de père en fils.
- Hum intéressant.
- Donc vous vouliez que je donne des cours à votre fille ?
- Ma fille est assez douée, hélas j’aimerais qu’elle soit moins… Hum refermée sur elle-même. Elle est encore petite, mais elle a la musique dans le sang. Serait-ce donc possible que vous veniez vous-même lui offrir des cours ?
- Je suis disponible le week-end éventuellement, si cela ne vous dérange pas.
- Je vous enverrai un chauffeur Samedi tapante, soyez prêt pour le début d’après-midi.
- Bien monsieur… Monsieur ?
- Monsieur Anascovia.
- D’accord Samedi, vers 13h00, venez me chercher devant la boutique, je serais là.
- Bien, alors à samedi, jeune homme. Oh j’oubliais, tu te prénommes ?
- Atalante, Atalante Dwight
- À Samedi, Atalante, au revoir.
- Au revoir, Monsieur Anascovia.

Ainsi en un appel je venais d’apprendre que j’avais une autre élève. Je ne sais rien de la famille Anascovia, alors je questionnais mon père. Il ne put m’offrir qu’une maigre réponse. Ils semblaient simplement assez riches et ne pas manquer de quoi que ce soit d’autre qu’un professeur de musique pour leur fille. Je ne savais pas à quoi m’attendre, mais la rencontre serait sans doute étonnante.

Chapitre six: Un ange le quitte et il succombe en serrant son modèle.

Depuis le décès de la jeune et pourtant si attachante Minka, il s’était passé exactement une année. Dont mon humeur précisément. J’avais largement atteint ma majorité et pas mal de changement s’était opéré dans ma vie, comme dans celle de la famille. Tout d’abord, j’avais arrêté de donner des cours de musique n’ayant plus la force de jouer avec d’autres. Chaque fois que je prenais mon violon, chaque fois que je voulais jouer de ma guitare, je sentais les larmes venir. J’avais l’impression qu’on m’ôtait le cœur avec rage. Elle me manquait cette petite et ce n’était pas mes pleurs qui allaient contredire cela. Minka, avait fini par être un peu la petite sœur que je n’avais jamais eue. Même si au départ, je venais plus par obligation que par plaisir, au fil du temps, cela avait changé. Quand je voyais la joie qui rayonnait sur le visage de cette gamine, qui était heureuse tout bonnement de me voir, je ne pouvais pas passer une mauvaise journée. De plus, elle était la seule à avoir eu ma guitare dans les mains, car je lui avais prêté. Moi qui chérissais les instruments plus que les prunelles de mes yeux, je lui avais confié mon outil de travail avec gentillesse. Je savais qu’elle en prendrait soin au point de me le rendre encore plus neuf qu’auparavant. Je sentais que mon ouïe avait fini par s’attacher à cette petite voix, mon regard aux sien si dorée. Quand bien même cela faisait un an déjà, j’en souffrais terriblement et mon entourage le voyait si bien. Sur mon visage plus de joie, plus d’énergie. J’avais des allures de zombie dépressif et dont le cœur avait terminé sa course dans un feu ardent. On m’avait arraché ma petite protégée des bras injustement. Bon sang, elle n’avait que onze ans et devait déjà connaître la mort, alors que moi j’étais encore en vie. C’était tout bonnement injuste et je ne cessais de me le répéter chaque jour. Plus d’une fois mon père avait tenté de me remonter le moral, mais en vain. Il détestait ne pas être utile, ce qui rendu la situation encore plus périlleuse. D’un côté, j’étais brisé en morceau comme du cristal et de l’autre mon père était devenu aussi impulsif qu’un ouragan. Anoss et ma mère, quant à eux, essayaient de tenir la barre pendant que des piliers de la maison avait fini par craquer sous la douleur ou la pression des évènements. Mais même pour mon frère, pour ce roc, la douleur était présente. Il s’en voulait de ne pas pouvoir me rendre le sourire. Après tout, même si plus jeune il avait déversait sa colère sur moi, maintenant il tenait à moi comme un vrai frère. Il voyait à quel point je pouvais culpabiliser de pas avoir été pour le dernier combat qu’elle avait fait contre la maladie. J’aurais été capable de tout donner pour qu’elle vive. Je me fichais bien de savoir si j’en mourrais, mais elle n’avait pas mérité de terminer sa vie ainsi. J’étais parfois le son de son rire résonnant dans la pièce, des bribes de souvenirs qui s’entrechoquaient, au point de m’en faire faire des cauchemars. Oui, car depuis son départ, je ne dormais pas correctement voire plus du tout. Un regard, une pensée et les larmes revenaient avec fracas. Je n’étais plus le jeune Atalante dont le bonheur égayé les autres, je n’étais plus que l’ombre de moi-même, une coquille vide qui s’en voulait de n’avoir pu être là au moment le plus important pour elle. Quand bien même j’aurais assisté à son décès, j’aurais aimé être là pour serrer sa frêle main et lui assurer que même après son départ une personne en dehors de ses parents continuerait à penser à elle. Je devais continuer ma vie, assurer les douleurs, prendre des coups par la rage et la peine, mais avancer. Pour elle et pour moi.

Hélas, le destin n’avait pas eu le même plan que moi. Il ne voulait pas me lâcher et ce fut alors que nous assistions au dernier combat de mon frère qu’il entama son courroux. Le mach entre lui et son challenger se passait avec coup et fracas et alors que mon frère semblait totalement démuni et sur le point de perdre, il sut frapper son adversaire et le mit K.O au dernier moment. Alors que la joie allait m’emplir malgré tout, la vue d’un groupe d’hommes me rappela la dureté de la situation. Ils étaient encore là, ceux que j’avais vus dans mon enfance. Et bien évidemment toujours armés. Alors que nous prenions nos affaires en rejoignant Anoss, je partis le premier vers son vestiaire à vive allure. Il avait encaissais pas mal de coups et je voulais savoir comment il se sentait. Hélas ce que j’entendais en pénétrant dans le couloir ne m’inspira pas confiance.

- Tu devais gagner putain ! C’est trop compliqué pour ta putain de cervelle ou quoi ?!
- Je devais, mais je ne suis pas du genre à baisser les bras et encore moins l’échine devant qui que ce soit.
- Je m’en contrefiche que tu baisses ou pas l’échine ! À cause de toi nous avons perdu une tonne de fric !
- Qu’est-ce que vous voulez que ça me foute votre pognon putain ?!
- On te paye je te rappelle !
- Vous me payiez y a un moment, ça fait longtemps que je bosse plus pour vous.
- Donne-moi une bonne raison de ne pas te plomber petit con ! Une seule !
- Aller vous faire foutre, je ne vous donnerais rien, bande de sales cons.

Je vis mon frère leur tourner le dos et s’avancer vers le vestiaire. Quand il me vit, il courut vers moi en criant qu’il fallait que je me plaque. Sans comprendre, je sentais alors mon frère me serrer et j’entendais plusieurs coups de feu. Une sensation étrange s’appliqua sur ma peau et un râle lugubre se fit entendre dans mon oreille. La sensation était le sang de mon frère et ce râle sa dernière parole. Alors que j’avais voulu savoir son état, le voir et même si possible le prendre dans les bras en le voyant rire et me décoiffer, c’était finalement à sa mort que j’avais assisté. Dans mes bras inerte et la bouche ensanglantée, celui qui avait été un bourreau, puis le frère protecteur, n’était maintenant plus… Je ne voulais pas lâcher son cadavre, j’avais bien trop perdu en si peu de temps. Pourtant, la suite fut aussi funeste que possible. Un contact froid se posa sur ma tempe et des murmures résonnèrent dans mon oreille, alors que je tenais toujours mon frère.

- Pas de témoin qu’il dit le patron.
- Mais c’est un gosse !
- Je m’en fiche, règle lui son compte.
- … Je ne peux pas…
- Allez, ou je me charge de lui puis de toi !

À la fin de cette phrase qui avait clairement signé mon arrêt de mort, je sentais le froid quitter ma tempe, mais bientôt je fus plaqué contre un mur. La rage qui coulait dans le regard de l’homme face à moi transparaissait également avec de la culpabilité. Avant même que je ne puisse ne serait-ce que prononçait un mot pour me défendre, les balles fusèrent. Elles se fichèrent dans mon corps avec violence, me faisant crier de douleur et bientôt je retombai dans une mare de sang sur le sol. Je sentais mon énergie quitter lentement corps. J’utilisais mes dernières forces pour ramper jusqu’à Anoss et lui serrait la main aussi fort que possible avant de tomber dans l’inconscience. Je tombais alors dans un flou, puis le noir complet sans rien sentir autour de moi. L’obscurité et la mort avaient finalement réussi à m’avoir après tout ce temps. Je pensais rejoindre Minka, la revoir cette petite à qui je m’étais tellement attaché, le sort en décida autrement. J’allais devenir ce que personne n’aurait pu imaginer pour l’être humain, une machine.

Chapitre sept : De l’obscurité naquit la machine surhumaine.  

Le coma. Le noir complet, il n’y avait plus que cela pour moi. Je me pensais dans les limbes sans pouvoir en ressortir à jamais. Des bruits lointains, une sirène, puis plus rien.  Mon corps tout entier n’était plus que du vide et bientôt je ressentais des douleurs sans pouvoir ouvrir les yeux. Même mon cerveau me tiraillait comme si on m’injectait de l’acide à même les neurones. La sensation était si étrange, je ne sentais plus les parcelles de mon corps autrement qu’avec la douleur. Un tendon par-ci, un muscle par là. Je n’avais que des bribes de courant électrique dans mon corps, sans pouvoir déceler leurs origines. J’avais envie de regarder de nouveau le monde, de me lever et de courir à en perdre haleine. Hélas, je me semblais las, totalement démuni et incapable de bouger de moi-même. D’un coup tout mon corps se crispa, tous mes membres furent en extension et je ne pus retenir un cri devenant croissant au fil des secondes tant la douleur était présente. Mais bon sang ! Qui pouvait bien me torturer de la sorte ?! Mon corps semblait être avec moi et en même temps m’abandonner, c’était incompréhensible. Je n’avais jamais rien fait de mal dans mon existence, j’avais essayé au maximum d’aider, de faire bien dans ce monde que je ne méritais pas. Mes vengeances vis-à-vis d’Anoss avaient-elles suffit à faire que le Tout-Puissant délivre son courroux ? Je chassais cette idée de ma tête, étant donné le peu de croyance que j’avais et tentait en vain de me concentrer sur la provenance de tout cela. Je ne savais pas s’il s’était passé des heures ou des jours depuis le début de cette noirceur, mais c’était harassant.  De plus, à chaque fois que je me sentais la force d’ouvrir mes yeux pour voir ce qui m’entourait, quelque chose dans mon corps diffusait une substance qui me remettait dans un état de fatigue importante. J’avais envie de me tenir la tête, j’avais l’impression que l’on me posait une chose métallique et froide comme le blizzard sur le cerveau, le pire… C’est que cette sensation, je sus plus tard qu’elle n’avait pas été qu’une impression, elle était vraie. Le noir revient et je m’évanouissais bientôt pour de bon. Quand je pus ouvrir les yeux sans savoir pourquoi je, sentais le parfum des fleurs près de moi, j’entendais un médecin parler de mon cas, mais la sensation de ma main sur le tissu du drap n’était plus là. Ma main… Elle était faite d’acier, mais comment ?!

Je me sentais si différent avec cet exosquelette. J’étais bien mieux même. Je n’avais plus rien à faire de l’humanité qui m’entourait. Pourtant, même si j’étais devenu aussi insensible que robotique, je revoyais des fragments de ma mémoire venir caresser ma rage naissante. Je voulais me lever et affronter ma nouvelle vie, hélas mon corps, lui, n’avait pas encore décidé de si oui ou non, il acceptait mes faits et gestes. Ainsi, les premières fois furent très peu concluantes. Je tombai plus souvent du lit sans que mes jambes me retiennent que je tenais debout. Enfin, lit, c’était une façon de parler, car c’était surtout un amas de matelas mis l’un sur l’autre. Je ne pouvais pas dormir sur autre chose que cela pour la simple condition que mon corps pesait maintenant 220 kilos. En plus, d’avoir été totalement transformé, j’avais aussi pris en masse… Musculaire et cybernétique. J’apprenais alors à comprendre mon nouveau corps et limite à l’admirer. Je n’étais pas un grand narcissique et me regarder était étrange, mais je n’ai plus vraiment moi. Il n’y avait plus que quelques organes, mes cheveux et mon esprit d’humain, tout le reste était fait d’acier et de circuits. Mon humanité n’avait plus aucune raison d’être. Enfin, si… Minka. Elle restait imprimée dans mon encéphale comme si elle avait été faite d’encre indélébile. Je n’arrivais plus à pleurer, je n’avais plus envie de me lamenter pour elle, mais je ne l’oubliais pas. Au fil des jours passés à subir le poids de ce corps à apprendre à le résonner autant que de le faire se mouvoir, je tenais enfin sur mes jambes. De plus, mes réflexes étaient accrus comme je l’avais pensé et je possédais maintenant ce qu’enfant et même adolescent, je n’aurais jamais approché : une arme. Ainsi, mon corps n’était pas simplement devenu un avenir, une nouvelle façon de voir le monde, il était aussi un danger. J’étais le danger et je devais me maîtriser. Moi qui avais été longtemps la gentillesse et la bonté incarnées, j’étais devenu la force, la puissance dans un corps surhumain. La suite n’allait pas être des plus simples à vivre.


Chapitre huit : Enfin en liberté, la machine reprend ses marques pour mieux exister.

J’ignorai totalement depuis combien de temps j’avais été dans cet étrange hôpital où j’étais le seul patient. Autour de moi, rien n’était susceptible de m’aider à savoir où j’étais. Et la raison de ma sortie fut encore plus obscure. Alors que je dormais ou en tout cas essayais avec bien du mal, une infirmière pénétra dans la chambre. Son parfum ainsi que les dessous qu’elle portait m’attaquèrent la vue et l’odorat simultanément. Quand bien même, elle semblait plutôt bien faite par Mère Nature, elle n’était pas obligée de s’être roulée dans son parfum. J’aurais pu me retenir d’ouvrir ma bouche pour lui exprimer mon mécontentement, mais hélas, ce ne fut pas le cas. Je savais que je n’allais pas le regretter, mais en tout cas, je n’allais pas la revoir de sitôt.

- Bonjour monsieur Dwight, bien dormi ?
- Ai-je l’air d’avoir bien dormi, sincèrement ?
- Votre visage est sans émotion donc je ne pouvais pas le deviner. Voilà votre repas.
- Je n’ai pas faim.
- Pourquoi donc ?
- Votre parfum.
- Qu’avez-vous contre lui ?
- Il empeste, c’est une horreur. Vous savez il ne faut pas se jeter dans une mare de parfum.
- L’amabilité vous étouffe, on dirait.
- Et cessez de mettre votre buste devant moi, je sais que vous avez des dessous blanc en dentelle brodé de fil noir et avec un petit nœud rose.
- Vous... Vous avez osez ?! Goujat !

Je reçus la claque de ma vie sans aucun doute, mais même si la douleur était présente, mon faciès n’en exprima rien. Je l’avais bien cherché en lui disant clairement la couleur de ses dessous et qu’elle sentait bien trop fort le parfum. Ainsi, je dus attendre le médecin en charge de ma transformation pour pouvoir avoir son aval. Cet homme était fait en parti de circuits imprimés et également de robotique, mais je n’avais pas retenu son prénom. Il s’appelait peut être Alice, prénom peu commun pour un homme, mais pour moi il n’était qu’un homme qui avait changé mon corps comme le sien rien de plus. Je voyais sa main réconfortante sur mon épaule vis-à-vis de la réaction de l’infirmière, mais je préférais chasser cette compassion et me lever. Alors que j’allais sortir, je pus le voir me tendre un objet, un pendentif plus exactement et m’indiquer son utilité.

- Atalante, voici le seul moyen d’enclencher ton arme.
- Mon arme ? Ah oui le lance-grenade c’est ça ?
- C’est cela même.
- Et cela ne vous dérange pas de laisser en liberté un cyborg avec un lance-grenade ?
- Tes munitions sont restreintes à une petite dizaine. De plus, je doute que tu prennes un malin plaisir à tirer sur qui que ce soit avec une telle arme. Robotique ou non, Atalante tu n’es pas un tueur, ni un monstre. Dis-toi que tu es un peu ce « Deus Ex Machina » que personne ne peut s’attendre à voir.
- Hum, peut-être. Au revoir, professeur.
- Au revoir ? D’accord à tantôt, fils.

Je quittais alors le laboratoire, me retrouvant finalement à quelques minutes de marche de ce qui avait été la boutique d’antan. Elle était maintenant fermée et délabrée. Je n’avais pas trouvé trace de mes géniteurs, seulement de ma fidèle guitare et de ce violon majestueux. Une réplique authentique et faite dans un bois similaire à celui qui avait été utilisé pour les violons de l’orchestre du Titanic. Dramatique ? Mélodrame ? Non et encore non. Du bois de rose était ce qu’il me fallait. Plus résonnant, plus fin et donc moins complexe à utiliser. Ce que je trouvais non loin m’étonna. Sur le bureau de mon propre père, se trouvait comme adressé à son fils disparu, le numéro d'un homme. Nicolas Flamel, un homme, un certain Flamel. J’ignorais le papier en visitant les décombres, sans comprendre ce qu’il y avait bien pu arriver et prit finalement l’espèce de prospectus en sortant. J’étais un paria, sans famille, sans ami, alors je devais me rendre là-bas. Hum, Chrysalis n’était pas un lieu si proche que cela, mais je me fichais bien de comment j’allais m’y rendre et ce fut l'appel du directeur, celui de l'académie qui me fit venir. Passant une dernière fois dans notre demeure, je cherchais ce qui avait pu rester de notre maison. Pas d’âme qui vivent à l’horizon, je prenais des sous mis de côté, dans notre coffre, et allait donc vers ma nouvelle destination. Je fis le trajet de chez nous à l’aéroport à pied. Pour un humain normalement constitué, cela aurait été une folie, mais avec ce nouveau corps c’était si simple… Tellement simple. Quand j’atteignis enfin l’aéroport le plus proche de chez moi, je pris rapidement un avion privé offert par Flamel et je m'envolais. Une fois sur le sol de l’ile,je pus souffler, car l’adaptation ne fut pas si dure que cela. Après tout avec mon cerveau et ma mémoire, je pris rapidement le dialecte des autres et bientôt je pu rejoindre l’académie. Ce que je n’avais pas deviné, ce que je deviendrais un surveillant, fort étrange.


Dernière édition par Atalante L. Dwight le Sam 25 Avr - 19:20, édité 4 fois
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Nicolas Flamel
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MessageSujet: Re: Atalante L. Dwight || De la note à l'acier, la souffrance y résonne.   Atalante L. Dwight || De la note à l'acier, la souffrance y résonne. Icon_minitimeJeu 23 Avr - 21:34

C'est méchant de me faire encore lire une longue fiche! Avoue tu te venge pour l'attente avec Rei! XDDD Je lis tout ça demain promis~
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MessageSujet: Re: Atalante L. Dwight || De la note à l'acier, la souffrance y résonne.   Atalante L. Dwight || De la note à l'acier, la souffrance y résonne. Icon_minitimeJeu 23 Avr - 21:35

Y manque encore le physique xD
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Tsuki Raiku
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MessageSujet: Re: Atalante L. Dwight || De la note à l'acier, la souffrance y résonne.   Atalante L. Dwight || De la note à l'acier, la souffrance y résonne. Icon_minitimeVen 24 Avr - 16:04

ohhh *o*

bon ben rebienvenu XD
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MessageSujet: Re: Atalante L. Dwight || De la note à l'acier, la souffrance y résonne.   Atalante L. Dwight || De la note à l'acier, la souffrance y résonne. Icon_minitimeVen 24 Avr - 21:09

Oh merci Tsuki -Je pensais avoir répondu au message ><-
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Lucifer
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MessageSujet: Re: Atalante L. Dwight || De la note à l'acier, la souffrance y résonne.   Atalante L. Dwight || De la note à l'acier, la souffrance y résonne. Icon_minitimeLun 27 Avr - 21:05

bienvenu ! (bis) !
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Nicolas Flamel
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MessageSujet: Re: Atalante L. Dwight || De la note à l'acier, la souffrance y résonne.   Atalante L. Dwight || De la note à l'acier, la souffrance y résonne. Icon_minitimeDim 3 Mai - 20:08

Salut Salut! Je te valide!
Mais il me faut savoir surveillant de quoi tu veux être? (voir dans postes vacants)
Ensuite il me faut un petit descriptif de ta race, bien que je vais la contraindre dans le nombre de joueurs (car une 20aine de cyborg dans une académie est un peu exagéré à mon gout, car c'est une création humaine)
Et enfin, n'oublie pas le recensement d'avatar et de DC. Les top sites aussi ^^
Et ta chambre sera dans l'aile du personnel une fois que Lucifer sera revenu^^
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