A la découverte de l'académie.[Filles du dortoir]

Après la discussion avec Nicolas Flamel, je fus acceptée à l'académie. La joie s'empara de moi, mais ma timidité ne laissa que mes oreilles pointues papillonner. J'espérais que Nicolas ne l'avait pas vu. Lorsque je suis sortie du bureau de mon nouveau directeur, j'ai décidé de ne pas aller m'installer dans ma chambre tous de suite, surtout que je ne savais pas où étaient placés les dortoirs. Mais, je ne savais que faire de mes valises. J'avoue que je me sentais perdu, j'étais habituée aux grandes forêts des elfes, mais c'était la première fois que j'étais  dans une école. Chez moi, enfin, dans ma culture, on apprenait tout ses parents, il n'y avait pas assez d'enfant pour créer des écoles. Dans mon cas, j'ai été principalement éduqué par les sages, mais je me souvenais quand même de ce que m'avais enseigné mes parents avant qu'ils ne meurent. Je suis heureuse de pouvoir continuer mes études et en même temps terrifiée à l'idée des humains. Je suis habituée aux créatures magiques mais je n'avais jamais parlé à un humain, sauf, peut être Nicolas Flamel – mais lui, c'est mon directeur. Je me rendais compte que j'essayais de ma rassurer. J'ai préféré tenter de trouver un chemin et ai pris une direction au hasard.

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Cela faisait déjà une demi heure que je cherchais une bibliothèque ou quoi que ce soit, mais rien. Je ne savais pas où je me trouvais mais je ne voulais en aucun cas demander à quelqu'un. Je portais encore mes valises dans les mains et je ne me déplaçais qu'en frôlant les murs pour être plus discrète. Cette fois, je crois bien que j'étais vraiment perdue. Donc j'ai posé mes bagages, je me suis assise en appuyant le dos contre le mur et j'ai attendu. Ce que j'attendais? La sonnerie; j'en profiterai pour suivre une fille sans qu'elle le sache – en espérant qu'elle se dirigerait vers les dortoirs. Mais pour l'instant, j'étais bras croisé et le regard vague, en train de penser.

La cloche sonna, je fus debout la seconde qui suivit. Sur mes gardes, je guettais le moindre bruit. Un groupe d'élèves passa dans le couloir d'à côté et je l'ai suivi en silence en me cachant de ceux qui quittaient la troupe. Au bout d'un moment, le groupe se sépara en deux. Les garçons partant d'un côté et les filles de l'autre… J'ai talonné les filles et me suis finalement retrouvé dans un couloir, qui devait être le dortoir puisque les adolescentes entrèrent par 2 ou par 3 dans les différentes chambres.
Je suis restée figé. J'avais oubliais que l'on serait plusieurs dans les chambres. Je ne pouvais plus bouger, j'étais au milieu du couloir, mes valises dans les mains.
Là, j'avais peur.